Depuis quelques semaines, un ou plusieurs individus torturent les félins autour de l'agglomération caennaise. Des fractures et des luxations des pattes sont volontairement infligées à des chats.
(Mise à jour 27 juin 2018) : un homme de 50 ans interpellé par la gendarmerie a reconnu avoir torturé une quinzaine de chats
Mercredi, un chat est arrivé à la clinique de Mondeville avec deux doubles fractures des antérieurs. Il a du subir une chirurgie et mettra un certain temps à se remettre de ce traumatisme. Accessoirement, l'intervention aura coûté près de 1500 euros à son propriétaire.
Depuis quelques semaines, les cas de mutilation de chat se sont succédés aux alentours de Caen. Des faits qui ont démarré sur la côte, autour de Douvres et qui se déplacent en périphérie caennaise. "Ce sont des fractures des antérieurs, des luxations", explique Caroline, assistante vétérinaire à la Clinique de Mondeville, "des fractures sans hématome qui laissent penser que la personne attrape les chats pour leur casser les pattes". Les cliniques communiquent entre-elles et une vingtaine de cas ont d'ores et déjà été recensés.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Douvres la Délivrande.
Les actes de cruauté envers les animaux se répètent ces derniers temps en Normandie. Il y a deux semaines, un homme a été arrêté à Rouen après qu'un témoin l'ait vu tuer un chat et le jeter dans l'eau.